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mercredi 18 juillet 2018

Mon premier britanniversaire : Déjà un an au Royaume

Crédit : eligagnon/Instagram
Eh bien, ça y est. Ça fait officiellement un an, jour pour jour, que j’ai quitté le Québec pour aller vivre mon rêve, celui que je caressais depuis que je suis haute comme trois pommes (compte tenu que j’ai toujours mesuré 5 pouces de plus que la normale, ça fait donc *vraiment* longtemps que je rêve de ça!). C'est mon britanniversaire!



Je n’arrive pas encore à croire que toute une année a passé déjà depuis mon arrivée au Royaume. Ma vie a complètement été bousculée; à l’aube de la trentaine, je n’aurais pas cru possible de changer mon existence aussi drastiquement. Je croyais que c’était décidé, coulé dans le béton et que je ne pouvais plus rien y faire : j’avais mon emploi, mon appartement, ma voiture, mes chats, mon fond de pension. C’était ça pis c’était toute. Pas de possibilité de revenir en arrière, de changer quoi que ce soit et je voyais déjà mon rêve d’habiter au Royaume-Uni s’égrainer, m’échapper… Pourtant, j’ai réussi à faire le saut, ce grand saut vertigineux qui m’a fait repousser mes limites, qui m’a fait réaliser à quel point j’étais résiliante, qui m’a fait découvrir une toute nouvelle personne qui se cachait au fond de moi.

Cette année, bien qu’elle soit passée à la vitesse de l’éclair, m’a permis de découvrir tout plein de choses sur moi et m’a fait rapidement évoluer. Cette année, j’ai appris à :

Croire en moi et mes capacités

J’ai toujours eu peur du changement, le gros changement, celui qui déstabilise, qui nous fait perdre nos repères, qui nous fait changer de pays. C’est probablement pourquoi je n’avais jamais osé quitter la compagnie pour laquelle je travaillais avant (même si j’adorais mon travail, ça n’a pas toujours été le cas!). Je ne me faisais pas confiance. Je ne croyais pas en mes forces et en ce que je pouvais accomplir hors de ma zone de confort. Disons qu’un déménagement de l’autre côté de l’Atlantique, ça remet cette peur en perspective.

Moi qui est allée patiner seule durant le temps de fêtes
Crédit : Elisabeth Gagnon

Faire confiance en la vie 

Oui, ça peut paraître naïf, mais cette année, plus que jamais, j’ai appris à faire confiance en ce que la vie me réservait. Si on travaille fort, qu’on croit en soi et qu’on cultive les pensées positives (voyons que je parle de même!), la vie ne peut que nous réserver de belles surprises. La première compagnie avec qui j’ai eu une entrevue à Londres, c’était avec Visa, pour le service des communications. J’étais persuadée que j’allais avoir le poste (vous avez vu la photo de mon départ à l’aéroport? C’était un signe!). Après une entrevue avec la CCO, je n’ai malheureusement pas eu le poste. J’ai tellement pleuré. Finalement, j’ai décroché mon emploi actuel et funny enough, je travaille sur du contenu destiné aux clients de Visa. HA!

Moi, il y a un an, à mon départ pour Londres
Crédit : C-A Gagnon

M’émerveiller de tout

Encore aujourd’hui, même après 365 jours, je suis fascinée par tout ce que je vois; un quartier, une rue, un parc, une église, une boutique, un jardin, une fleur, une voiture, un animal, un guichet automatique où on peut déposer de la monnaie (pour ceux qui auraient manqué ma story Instagram cette semaine : ici, certains guichets acceptent la monnaie, c’est comme gagner à la loto et c’est si satisfaisant à regarder!). Le matin, lorsque je me rends au travail en métro, je repense à lorsque j’étais venue en voyage à Londres, il y a quelques années, et que j’enviais les Londoniens qui voyageaient dans le tube. Aujourd’hui, c’est moi qui voyage dans le tube et ça me fait sourire à coup sûr.

Moi qui capote sur la neige au Regent's Park
Crédit : Steve Violich

Me donner le droit de changer les choses

Même si tout semble trop compliqué, trop déchirant, trop menaçant; si quelque chose ne me plait plus, je change. J’ai quitté ma vie montréalaise en me lançant dans le vide pour venir ici; oui j’aimais ma vie, mais quelque chose me manquait. Je me suis écoutée, j’ai pris le risque et j’y suis arrivée. Ça se peut, changer les choses. Ça prend du courage et de la détermination (et un peu de folie, je l’avoue), mais c’est possible. C’est toujours possible. Et cette année entière dans mon Royaume en est la preuve.

Moi, à ma troisième journée à Londres, qui réalise que j'habite dans cette ville magnifique
Crédit : Geneviève Goupil


Je me souhaite une autre année tout aussi remplie d’apprentissage et d’évolution, de beauté et de joie à partager, de découvertes et d’aventures.

2 commentaires :

  1. J’admire ton courage Elizabeth, je te souhaite encore plusieurs années de pur bonheur !
    Nathalie xxx

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    1. Awww merci beaucoup Nath! Ça me fait plaisir à lire :) xxxx

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