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Crédit : Clem Onojeghuo/Unsplash |
Ça fait un bout de temps que je ne vous ai pas donné de nouvelles sur ma vie à l’anglaise et c’est aujourd’hui que ça se passe!
Depuis la dernière fois que je vous ai mis à jour, j'ai quitté mon emploi de serveuse et je l’avais mentionné à mon entrevue avec Alain Gravel à ICI Première (je me sens si importante d’écrire ça, quand est-ce qu'on m'invite au Gala Artis? Champagne, Showbiz!). Donc, à la fin du mois de novembre, j’ai finalement été engagée comme réceptionniste (bon, laissez faire mon invitation pour le Gala) dans une compagnie immobilière londonienne à Notting Hill (oui, comme dans le film avec Julia Roberts).
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Crédit : eligagnon/Instagram |
Quelques jours après avoir décroché cet emploi et une semaine avant de débuter, je reçois un coup de fil d’une compagnie d’assurance de renom. On veut me rencontrer pour un poste de conseillère en marketing numérique dans leurs beaux et nouveaux bureaux situés à Shoreditch, le quartier branché de Londres, et spécialement bâti pour l’équipe marketing web. WHAT?! J’en crois à peine mes oreilles. La veille de ma première journée en tant que réceptionniste, je me rends donc à Shoreditch, à 18 h, pour mon entrevue chez la compagnie d’assurance. C’est comme un rêve; j’ai littéralement l’impression d’être chez Google tellement les bureaux sont animés. Mon entrevue se déroule plus que bien et deux jours plus tard, alors que je suis en formation à mon nouvel emploi, je reçois un courriel m’informant qu’on m’offre le poste en marketing, débutant le 2 janvier. VICTOIRE!
Je me dis que je vais travailler jusqu’aux vacances des fêtes en tant que réceptionniste, le temps de me faire un peu plus d’argent, aller au party de Noël de la compagnie (ma plus grand priorité, really) et rencontrer du nouveau monde.
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Crédit : Giphy |
Puis, l’impensable se produit : une recruteur me contacte sur LinkedIn (c’est comme mon rêve, on s’en rappellera). Une Québécoise à Londres qui connaît une amie et qui recherche un candidat Québécois, ayant un profil en rédaction et habitant Londres. Eh ben, ça tombe pas mal dans mes cordes tout ça! Toutefois, j’ai déjà accepté l’emploi en assurance (sans oublier leurs bureaux cool) et leur réputation me sécurise. Je décide tout de même d’accepter de rencontrer l’autre compagnie que je ne connais absolument pas, en partie parce que la recruteur est Québécoise et vraiment sympathique (salut Jennifer!). À ce moment, j’avoue que je ne comptais pas sérieusement accepter aucune offre de leur part et je n'étais que très courtoise.
J’arrive donc pour mon entrevue après un quart de travail de réceptionniste, le lundi avant Noël, un peu échevelée, le maquillage qui coule et aucunement préparée. Ils m’expliquent ce qu’ils font exactement : c’est une compagnie de conciergerie de luxe qui est en pleine expansion et ils recherchent un rédacteur pour écrire du contenu voyage, divertissement et lifestyle s’adressant à un public québécois. On dirait que c’est trop beau pour être vrai. Je reste réticente. Je me dis que peu importe ce qui arrive, je refuse l’emploi, car je l’admets, j’ai peur de me tromper et la compagnie d’assurance me rassure énormément.
Deux jours plus tard (et deux jours avant les vacances des fêtes), la conciergerie m’offre l’emploi. Je ne suis toujours pas convaincue. Par contre, de leur côté, ils me veulent et me courtisent (!); ils m’invitent à prendre un verre avec l’équipe et m’envoient la panoplie d'avantages sociaux dont ils bénéficient. Pardon? Qu’est-ce qui m’arrive? Est-ce vraiment ma vie?
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Crédit : Giphy |
Je me mets donc à réfléchir sérieusement et une petite voix ne cesse de résonner au fond de moi : Si tu t’es rendue jusqu’à Londres, pourquoi ne pas pousser l’aventure de l’inconnu jusqu’au bout? Et les paroles de mon père avant de quitter repassent en boucle dans ma tête « Ne va pas vivre la même vie que tu as à Montréal à Londres ». Pour la petite histoire, j’ai travaillé durant sept ans dans une compagnie d’assurance au Québec.
En effet, je ne suis pas venue à Londres pour vivre mon ancienne vie. Et j’ai fait le saut. La meilleure décision que j’ai prise, sans aucun doute. Depuis le 2 janvier, donc, j’écris et je traduis du contenu voyage en français, au sein d’une merveilleuse compagnie qui ne cesse de m’impressionner et me charmer, de jour en jour. Je suis littéralement comblée et j’ai peine à croire qu’en novembre, je voulais tout laisser tomber. La vie est parfois pleine de surprises et je vous le promets, je les savoure toutes, sans lésiner!
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Crédit : Elisabeth Gagnon Une Elisabeth de 2018 qui apprécie la vie londonienne |
*Je n’ai pas nommé les noms de compagnie pour garder leur confidentialité - mais libre à vous de deviner lesquelles ce sont!
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