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jeudi 17 août 2017

Visiter. Pleurer. Espérer. Répéter.

Crédit : OltreCreativeAgency/Pixabay

Étant en plein dans ma recherche intensive d’un toit à mettre sur ma tête de façon plus permanente et compte tenu que je *crois* avoir finalement trouvé la perle rare (histoire à suivre), j’ai l’impression que j’ai développé assez de skills pour pouvoir vous faire un petit guide pratique / compte-rendu personnalisé de ma recherche de chambre londonienne-pas-trop-crottée.

Timing is everything


Crédit : Giphy

Les Londoniens (comme probablement la majorité des Européens) ne prévoient pas nécessairement leur déménagement sept mois à l’avance, comme on peut le faire au Québec. Penser se trouver une chambre à plus de cinq semaines de préavis tire presque du miracle ici. Je l’ai bien compris quand j’ai débuté ma recherche dès le début août pour une chambre en septembre. Rien n'était disponible dans les dates que je désirais, j'étais beaucoup trop tôt. Il faut être patient!

Le quartier



Crédit : Giphy

Depuis que je suis arrivée ici, j'ai pris le temps de visiter plusieurs quartiers afin de voir lequel me plaisait le plus, tout en pensant aux zones de transport. La zone 1, qui est le centre de Londres, où se trouvent les attraits touristiques que tout le monde connaît (Big Ben, Buckingham Palace, Tower Bridge...) est, vous l'aurez deviné, souvent la plus chère, donc je me suis concentrée sur la zone 2. Celle-ci, plus abordable, reste assez facilement accessible au centre, sans trop coûter la peau des fesses en carte Oyster (l'équivalent de la carte Opus, en vraiment plus chère). Après, il restait les zones 3 à 9 (!), mais je vous avoue que je n'ai pas cherché si loin. Après tout, je ne suis pas déménagée dans la plus belle ville du monde pour habiter dans le Pointe-aux-Trembles de Londres lololol

Avant d'arriver ici, j'avais lu qu'un des meilleurs quartiers londoniens pour s'installer était Clapham, au sud de la Tamise. Après m'y être rendue à plusieurs reprises, je m'y suis attachée, et j'ai donc débuté mes recherches à cet endroit. J'ai visité des quartiers plus branchés, comme Camden ou Bethnal Green, situés plus au nord-est, et j'ai bien tenté d'apprivoiser ces voisinages, mais je n'ai pas réussi à me sentir aussi à l'aise. J'ai découvert que j'étais plus dans mon élément à l'ouest de la ville, où c'est plus paisible et résidentiel. 


Money, money, money (must be funny in a rich man's world)



Crédit : Giphy

Ce n’est un secret pour personne, se loger à Londres coûte très cher et comme je ne prévois pas faire un salaire dans les six chiffres, j'ai inévitablement dû me tourner vers la colocation (ce monde qui m’était complètement inconnu avant de mettre les pieds dans le vieux continent). Je me suis ensuite établie un budget maximal à dépenser par mois, avec toutes les inclusions, pour mieux orienter mes recherches. Pour les curieux, mon budget est de 685 £ par mois (ne faites même pas la conversion en dollars canadiens, j’ai trop mal au coeur), ce qui est dans la norme d’un salaire moyen de Londonien. 

Dépôt de sécurité 



Crédit : Giphy

Toujours dans la catégorie financière, je vous avais déjà mentionné que c’est une pratique courante (et j’oserais même dire habituelle) ici d’exiger un dépôt de sécurité qui variera d’un endroit à un autre pour la location d’une chambre. J'ai parfois vu des dépôts équivalent au prix mensuel de la location, mais j'en ai aussi vu qui étaient à 1000 £! En comptant le premier mois de loyer, ça commence à faire mal aux poches. Disons que c’est un pensez-y bien car c’est un montant d’argent que je ne reverrai plus avant de quitter l’appartement! 

Sites de recherche



Crédit : Giphy

Il existe plusieurs sites de recherche de chambre, mais le plus populaire et fiable reste Spareroom, qui est le Kijiji britannique. Il est gratuit, mais pour contacter l'auteur de certaines annonces (les plus intéressantes, soyons honnêtes), j'ai dû payer un abonnement qui équivalait à environ 12 £ pour une semaine. J'ai aussi essayé les sites suivants, mais sans grand succès (ce qui ne veut pas dire que vous n'en aurez pas si vous tentez votre chance!) :

  • EasyRoomates (j’ai entendu de bons commentaires, mais personnellement, je le trouvais un peu sketchy)
  • Gumtree (semblable à Spareroom, il est cependant moins recommandé car on aurait dénoté plusieurs cas de fraude et j'aime mieux prévenir que guérir)
  • Right Move (pour les riches)
  • Les groupes Facebook de locations d’appartements

Les agences



Crédit : Giphy

Parmi tous ces sites, je suis tombée sur de nombreuses annonces faites par des agences. Bien que celles-ci soient tout à fait légales, il y a des frais à débourser (en plus du dépôt de sécurité) si on fait affaires avec elles. Eh oui, on ne s'en sort pas: se loger à Londres, c'est coûteux! J'ai essayé de visiter avec une agence pas trop dispendieuse, mais j'ai vite compris que nous n'avions aucun contrôle sur les autres colocataires. Je me suis donc rendue dans un appartement où je n'ai jamais pu voir les autres locataires et il va s'en dire que j'étais zéro à l'aise. Disons qu'emménager avec des gens qu’on n’a jamais vu peut s’avérer être ~ particulier ~.

Les colocataires et la propreté


Crédit : Giphy

Comme j'ai été témoin des liens d'amitié et d'entraide entre les colocs de l'appartement que je loue pour le mois d'août, je voulais absolument avoir une colocation similaire. Habiter dans un endroit où je me sens bien et acceptée, ça reste un des éléments les plus importants pour moi.

Je ne me considère ABSOLUMENT PAS comme une freak de la propreté (ask my mom), mais pouvoir prendre ma douche en toute quiétude sans craindre de frôler une plaque de moisissure incrustée dans un mur était tout de même un prérequis important. Après de nombreuses visites, j'ai eu peur d'avoir des attentes trop élevées à cet effet. Heureusement, mon amie Elvan m'a rassurée; je ne suis pas si exigeante et c'est possible d'espérer trouver un appartement propre. 

~Good vibes only~




Crédit : Giphy

C’est quétaine à souhait, mais j’ai dû visiter 5 ou 6 chambres plutôt insalubres, avec des colocataires pouet-pouet et chaque fois, je ne perdais pas espoir. Je persévère dans les recherches, je sais que Londres ne me décevra pas et que je trouverai chaussure à mon pied! Good vibes only, comme qu’y disent sur les chandails en spécial chez Forever 21.


Avez-vous d’autres trucs à partager pour une recherche d’appartement londonien réussie?

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